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moi. Que le bon Dieu la fasse heureuse, c’est tout ce que je demande.

(Il tombe dans la rêverie et s’arrête devant la porte où est entrée Claudie en regardant toujours si elle ne sort pas de chez la Grand’rose.)




Scène VIII


DENIS RONCIAT, SYLVAIN


denis, d’une voix retentissante.

Bonjour, maître Sylvain Fauveau !

sylvain, du geste.

Salut, monsieur Denis Ronciat.

denis.

La bourgeoise est arrivée à la parfin ?

sylvain, se retournant sans le remarquer.

On le dit, je ne l’ai point vue.

denis.

J’ai entendu la musette, et je crois que la gerbaude n’est pas loin. Je vas l’attendre ici, car je suis diablement fatigué, et mon cheval pareillement. Voici la troisième fois qu’il fait la route de chez moi ici depuis ce matin.

Sylvain, qui est retombé dans sa rêverie et qui ne l’écoute pas, reprend sa fourche et sort par la gauche.




Scène IX


DENIS

Ce gars-là me bat froid. Il pense à épouser sa bourgeoise. Son père s’en flatte et me l’a donné à entendre. Mais plus souvent que des métayers qui n’ont rien me souffleront ce mariage-là ! Une belle dot et une belle femme ! grandement