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sylvain.

Si vous veniez demeurer par ici vous seriez peut-être mieux ?

claudie.

J’en ignore.

sylvain.

Vous trouveriez toujours de l’ouvrage dans notre métairie. Et puis, ma mère est très-bonne ; si vous veniez à être malade, elle vous assisterait.

claudie.

Oh ! c’est vrai qu’elle est très bonne !

sylvain.

La bourgeoise Rose n’est pas mauvaise non plus.

claudie.

Elle passe pour charitable.

sylvain.

Eh bien ! Ça ne vous tenterait point de vous établir par chez nous ?

claudie.

Non, mon père a son accoutumance là-bas.

sylvain.

Et vous y voulez rester ?

claudie.

passant devant Sylvain et faisant un mouvement de respect et en même temps de douleur. Mon Dieu ! oui ! (Elle sort en emportant le linge par la porte de droite.)




Scène VII


SYLVAIN

Allons, je ne lui donne ni fiance ni regret. Elle a tourné son idée d’un autre côté. Sans doute il y a quelqu’un qui la recherche dans son pays, car elle est trop belle fille et trop méritante pour n’avoir point donné dans la vue à d’autres qu’à