Page:Sand - Souvenirs de 1848.djvu/444

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
434
MÉLANGES

pressions. Est-ce par de grandes études littéraires qu’il est arrivé à la science de la bonne peinture ? Nous croyons savoir qu’il n’a point eu tant de beaux loisirs, et qu’il a cédé sans résistance à une droiture naturelle de l’esprit. Ses récits sont si vrais, qu’on les croirait faits de mémoire. Il a vu les personnages qu’il met en scène, et les choses auxquelles il touche lui sont familières. Il connaît son sujet tout comme un vieux praticien, mais il ne l’épuisé pas par la recherche exagérée du détail. En un mot, il ne décrit pas pour montrer ce qu’il sait, mais pour faire voir ce qu’il a vu avec de bons yeux, sains et jeunes.


Mai 1876.

FIN