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d’aventure, mais que je nommerai avec plus de justesse la fidélité et la recherche du mieux. Pour ma part, je ne plains pas ces deux hommes, si différents l’un de l’autre à la surface et si semblables au fond par l’abnégation, le courage et le dévouement ; car ils sont tombés pour la même cause qu’ils avaient librement choisie, et je pense que, lorsqu’un sacrifice sérieux et désintéressé s’accomplit quelque part, il est bon que la France y soit représentée par un de ses enfants. »

On ne peut ni mieux penser ni mieux dire.

Nohant, 30 août 1861.