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de pensées et d’actions que l’imagination la plus puissante des poètes ou des romanciers ne saurait même entrevoir dans ses rêves les plus hardis. Mais il n’est point sain de s’abandonner à ces entraînements de notre curiosité ; au delà d’une certaine limite, en forçant les inventions du possible, on s’expose à perdre le sentiment de la réalité ; contentons-nous de n’être jamais ni trop affirmatifs ni intolérants.

Mars 1856.