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IV

LES OUVRIERS BOULANGERS DE PARIS


Nous avons reçu dernièrement de Paris une lettre que nous nous faisons un devoir de publier pour répondre au vœu de celui qui nous l’adresse. Réclamer contre les abus de la centralisation et en faire ressortir les funestes conséquences, est une des obligations que l’Éclaireur s’est imposées. Ce n’est pas seulement à nos provinces que nous nous adressons, c’est à la France entière, à la capitale par conséquent. Les douloureuses réclamations d’un prolétaire de Paris ne sont donc pas en dehors de notre cadre, et nous les accueillons au nom de la solidarité de tous les Français, de tous les hommes. Cette lettre, dont nous n’avons pas voulu altérer la rude simplicité, n’est point un objet d’art, un joyau brillant enchâssé dans nos colonnes pour l’amusement de nos lecteurs ; c’est un caillou brut, mais qui doit peser comme un rocher