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LE GENDARME.

Il faut donc que je vous laisse mon prisonnier, et que je ferme les yeux aussi, moi ?

LE CURÉ.

Je le réclame au nom de la commune.

LE GENDARME.

Je ne sais pas si c’est légal. Je vais consulter mes chefs ; et, puisqu’il ne veut pas marcher, gardez-le-moi jusqu’à ce que je revienne ; vous m’en répondez, monsieur le curé ?

LE CURÉ.

J’en réponds, et l’adjoint aussi.

VA-TOUT-SEUL.

Va, gendarme, et que Dieu t’accompagne ! Oh ! bénis soient Dieu et les braves gens !

25 décembre 1844.