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lement jambé, à l’air stupide et féroce. Celui-ci a une robe charmante et des formes parfaites, des pattes délicatement découpées, la démarche aisée et la physionomie fière mais fort affable.

Je suis très-reconnaissant envers l’éminent peintre Jacque de m’avoir inspiré, par ses études ingénieuses et savantes sur la matière, et surtout par ses adorables tableaux et dessins (ceux-ci publiés dans le Magasin pittoresque et dans le Journal d’Agriculture pratique), un redoublement d’amitié pour le coq et la poule.

Au point de vue de l’alimentation, il y a le côté de haute utilité que tout le monde apprécie ; mais, au point de vue de cette amitié de bonhomme dont on s’éprend dans la vie domestique pour les animaux apprivoisés, le coq et la poule méritaient mieux de nous que le supplice de l’engraissage forcé et les tristes honneurs de la broche. Ils sont des types d’affection conjugale et de touchante maternité, et ils ont cet avantage sur la plupart des animaux dont nous nous entourons, que nous pouvons les rendre parfaitement heureux.