où nous sommes logés. Il y rêve une installation possible, un pied-à-terre tolérable au milieu du monde enchanté des fleurs, des ruisseaux et des papillons. Pourquoi pas ? Il a bien raison.
J’avais grande envie aussi de cette chaumière, bien qu’elle ne réalise pas mon ambition pittoresque. Vingt autres sont plus jolies ; mais c’est la seule en vente, et j’allais m’en emparer… Mais notre ami réclame la priorité de l’idée. Il nous demande de lui laisser arranger cette chaumière à son gré et de devenir ses hôtes dans nos excursions sur la Creuse. Nous retirons nos prétentions.
Il échange quelques paroles avec madame Rosalie. Le voilà propriétaire d’une maison bâtie à pierres sèches, couverte en tuiles, et ornée d’un perron à sept marches brutes ; d’une cour de quatre mètres carrés ; d’un bout de ruisseau avec droit d’y bâtir sur une arche, plus, d’un talus de rocher ayant pour limite un buis et un cerisier sauvage.
À partir de ce moment, je vois bien que l’insouciant Amyntas n’est plus le même.
Après le souper, car nous n’avons dîné qu’à