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a vu ces douleurs, il les a racontées avec émotion dans le Siècle. Il a fait un appel aux mères heureuses, il a demandé les vieux vêtements des enfants heureux. On s’est empressé de lui envoyer de quoi vêtir une grande partie de ses orphelins. L’Avenir national veut l’aider dans son œuvre de dévouement et de charité en publiant à son tour ce bon et simple remède à la plupart des maladies de l’enfance indigente, des habits et des chaussures ! Non pas seulement des habits d’enfants, mais des vestes, des rebuts de toute sorte sont employés par les veuves qui coupent, ajustent, essayent, utilisent, s’aidant les unes les autres et retrouvant dans le travail le courage et l’espoir. Secours et moralisation : voilà ce que l’on peut donner avec de vieux chiffons.

On peut envoyer à M. Arrault, qui se charge d’acquitter les frais de transport, — rue Lepic, n° 11, à Montmartre, — tous les objets destinés à cette œuvre de bienfaisance opportune et généreuse.