Page:Sand - Nouvelles Lettres d un voyageur.djvu/317

Cette page n’a pas encore été corrigée


XI

À PROPOS DU CHOLÉRA DE 1865

Le choléra est parti, des douleurs sont restées : des veuves, des orphelins, de la misère. La charité administrative et la charité privée ont donné de grands secours. Mais, quand le chef de famille est frappé, la misère se prolonge ou se renouvelle. La mère est épuisée et les enfants dépérissent. En ce moment, ce qui manque le plus, c’est le vêtement, et l’hiver va sévir ! Le XVIIIe arrondissement a particulièrement souffert. Huit cent vingt et un décès représentent une masse sérieuse de veuves découragées et d’enfants sans ressources.

M. Arrault, secrétaire du conseil de salubrité,