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qu’il ne l’est pas, et qu’il ne le sera pas si vous ne vous assurez de la personne de M. Jean de Mauprat pour l’empêcher d’avertir, je ne dis pas son complice, mais son protégé. Je fais serment que, dans tout ce que j’ai entendu, M. Jean de Mauprat est à l’abri de tout soupçon de complicité ; quant à l’action de laisser livrer à la rigueur des lois un innocent et de vouloir sauver un coupable au point de feindre sa mort par de faux témoignages et de faux actes…

Patience, voyant que le président allait encore l’interrompre, se hâta de terminer son discours en disant :

— Quant à cela, messieurs, il appartient à vous et non à moi de juger.