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notre oncle était de leur léguer sa fortune. D’autant plus que M. d’Ionis, m’ayant épousée pour ce qu’on appelait mes beaux yeux, n’a pas eu bonne grâce ensuite vis-à-vis de moi à me chercher un héritage et à vouloir faire casser ce testament pour défaut de forme.

Puis elle ajouta :

— Est-ce que vous ne connaissez aucun d’Aillane ?

— J’ai vu le père assez souvent, les enfants jamais. Le fils est un officier dans je ne sais quelle garnison…

— À Tours…, dit-elle vivement.

Puis elle ajouta plus vivement encore.

— À ce que je crois, du moins ?

— On dit qu’il est fort bien ?

— On le dit. Je ne le connais pas depuis qu’il a âge d’homme.

Cette réponse me rassura. Il m’était passé un instant par la tête que le motif du désintéresse-