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de salut pour ces pauvres adversaires. Nous le chercherons ensemble, car vous êtes avec moi pour eux, je le vois et je le sens, malgré vous ! Il faut que vous restiez près de moi quelques jours. Écrivez à votre père que je résiste et que vous combattez. Nous aurons l’air, pour ma belle-mère, d’étudier ensemble les chances de gain. Elle est persuadée que je suis née procureur, et le ciel m’est témoin qu’avant cette déplorable affaire, je ne m’y entendais pas plus qu’elle, ce qui n’est pas peu dire ! Voyons, ajouta-t-elle en reprenant sa belle et sympathique gaieté, ne nous tourmentons pas et ne soyez pas triste ! Nous viendrons à bout de trouver de nouvelles causes de retard. Tenez, il y en a une bien singulière, bien absurde et qui serait cependant toute-puissante sur l’esprit de la bonne douairière, et même sur celui de M. d’Ionis. Ne la devinez-vous pas ?

— Je cherche en vain.