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voit ou on entend, en ce lieu, des choses surprenantes. »

À ce fragment, madame d’Ionis avait ajouté la réflexion suivante : « Il est bien regrettable pour la maison d’Ionis que ce beau miracle ait cessé : tous ses membres eussent été vertueux et sages ; mais, bien que j’aie entre les mains une formule d’invocation rédigée par quelque astrologue attaché jadis à la maison, je n’espère pas que les dames vertes veuillent jamais s’y rendre. »

Je restai quelque temps absorbé, non par l’effet de cette lecture, mais bien par la jolie écriture de madame d’Ionis et par l’élégante rédaction des autres réflexions qui accompagnaient la légende.

Je ne faisais pas, comme je me le permets aujourd’hui, la critique du facile scepticisme de cette belle dame. J’étais à sa hauteur en ce genre. C’était la mode de prendre les choses