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Pardonnez-les-moi, oubliez-les et recevez-moi en grâce. Votre enfant soumis et dévoué. »


DU MÊME
(Après le mariage de Tonino avec Vanina).

« Ma cousine, je suis le plus heureux des hommes, et je fais des vœux pour M. Sylvestre et pour vous. Il est le meilleur des pères, comme vous êtes la plus généreuse des amies. Je n’ai pas toujours été digne de vos bontés. Pardonnez-moi le passé, et bénissez ma chère petite femme, qui vous chérit. »


DU MÊME
(Un an plus tard).

« Félicie, je suis heureux, j’ai un fils depuis deux heures ! Il s’appelle Félix, le second s’appellera Sylvestre. Vous êtes mes deux anges gardiens. Chère femme patiente et tendre, tu m’as sauvé de moi-même ! Grâce à toi, je serai un homme de bien, comme celui à qui tu as dévoué ta vie ! Aime-moi comme je t’adore… »


Ici finissait ce recueil sans date, mais rangé en ordre et par chiffres.

C’était le premier acte du drame qui m’enveloppait. Il ne m’apprenait que ce que j’avais pressenti dès le début, ce que Félicie m’avait laissé entrevoir, sans oser compléter ses confidences. En s’attachant au sens littéral de ces écritures spontanées, il n’y avait point de torts directs envers moi. Tonino pouvait se