Page:Sand - La Famille de Germandre.djvu/282

Cette page n’a pas encore été corrigée

les encoignures, et qu’il y a des figures longues comme le bras, même celle de notre charmante cousine Hortense.

— Croyez-vous donc à cette sotte rumeur ? dit le chevalier, qui s’était approché de madame de Sévigny et de sa mère pour les saluer.

— Nous ne croyons à rien, répondit madame de Germandre devançant sa fille ; c’est vous dire que nous avons peur !

— Mais non, maman, dit Hortense, c’est vous qui avez peur ! moi, je ne crois pas à une chose aussi odieuse à supposer.

— Qui donc a fait courir ce bruit ? demanda le chevalier.

— Personne et tout le monde. L’abbé a commencé par faire des questions qui ont semé l’épouvante. Maman a fait demander le valet de chambre qui s’intitule M. de Labrêche, et, devant le juge de paix ici présent, on l’a sommé de prêter serment et de dire toute la vérité. Il a juré ne rien savoir ; par conséquent, il n’a pas pu jurer qu’il n’y eût aucun engin de destruction dans le sphinx. Cette conséquence si