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LA FAMILLE DE GERMANDRE.

tions déplacées. Je pense qu’il a bien raison et qu’il vaut mieux pour nous songer à couper nos blés. Il doit m’attendre. Adieu je vous dis, mon cousin, et encore bon courage et bonne chance !

Corisande sortit, laissant Octave très-surpris, mais riant déjà un peu en lui-même de l’impression qu’elle avait produite sur lui pendant quelques instants. Il songea alors à Hortense, et, se tourmentant l’esprit entre deux courants d’idées contraires, il se sentit plus que jamais blessé de la froideur de la femme élégante, et mal disposé à suivre les bons conseils de la villageoise.

Cependant on avait fini d’examiner le sphinx, et le notaire convoquait l’assemblée pour le surlendemain, après avoir rappelé à haute voix les noms des personnes investies de la confiance du testateur pour la garde du laboratoire et la police des épreuves. Ce choix, qui était l’objet d’une disposition particulière, désignait le curé de la paroisse, le maire du village et son adjoint, le notaire, le juge de paix et son greffier, le garde champêtre, le majordome du château et Labrêche, qui se sentit grandir de dix