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HÉLÈNE.

Non, c’est toi !

MARCUS.

Alors, c’est nous deux. Tu peux te réjouir, c’est ce que tu demandes.

HÉLÈNE.

Tiens, je crois que tu deviens fou. Il ne me manquait plus que ce chagrin-là !

Elle veut sortir.
MARCUS, la retenant.

Et si je deviens fou, tu ne veux pas savoir pourquoi ?

HÉLÈNE.

Je pressens une cause… absurde… Ne me la dis pas. Voyons, reprends la raison. Jeanne me fait signe…

Elle sort.




Scène IV


MARCUS, puis CÉSAIRE.


MARCUS.

Va donc ! puisque le divin Maxwell est arrivé ! Je ne peux pas me fâcher, exiger qu’on l’éloigne ; il a su se rendre si nécessaire ! C’est pour le coup que je passerais pour égoïste !… Allons, en route, monsieur le gentilhomme décavé ! Ne faiblissez plus dans les scènes d’adieux, partez sans rien dire ; mieux vaut souffrir que rougir ! (Allant vers le fond.) C’est égal, c’est dur d’avoir à franchir cette porte pour la dernière fois !

CÉSAIRE, qui entre par le fond.

Bonjour, mon cher enfant ; vous paraissez chagrin ?