Oui, oui ! venez, Césaire !
Ma pauvre Hélène ! quelle douleur !
Qu’elle ne la voie pas avec ce regard fixe… Aidez-moi à lui fermer les yeux… Je ne peux pas !
Laissez-moi regarder encore cet ange de bonté.
Comme son visage est devenu sévère ! Je n’ose plus la regarder, moi qui l’ai trompée !
Ah ! si votre âme peut m’entendre, pardonnez à celui qui a pris l’honneur de votre fils, il lui a livré sa vie, et cette main qui touche la vôtre ne s’est pas levée contre lui ! (Se mettant à genoux.) Pardonnez à celui qui n’a pu empêcher l’enfant étranger de devenir votre enfant ! vous l’aimiez tant ! il vous l’a laissée, et, maintenant que vous voilà endormie dans la mort, il peut oser vous dire que, lui aussi, il vous adorait, douce et noble femme.
Quoi donc ?
Scène VIII
Non, non, je veux la voir ! ma mère ! ma bonne mère !