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beaucoup trop de choses ; il veut discuter avec mon père et lui imposer ses vues transcendantes. Mon père est modeste et doux, il cède, mais il s’en repent ensuite, car M. Black a des idées étroites, et le travail est à recommencer. Et puis cela jette mon père dans des incertitudes qui lui font mal. C’est un libre esprit, un génie hardi et ingénieux à qui l’on doit laisser ses défauts et ses qualités. Mon attention passive est tout ce qu’il lui faut. Hope serait tout aussi attentif et dévoué que moi, mais il travaille assez pour son compte, et sa santé délicate ne résisterait pas à un surcroît d’application. Souffrez donc que j’appartienne à mon père exclusivement jusqu’à ce que l’ouvrage soit fini. Il y a fort peu de chose à faire, et, si mon père était bien portant, je serais libre dans peu de semaines : mais pouvons-nous fixer le jour où il sera capable de reprendre ses occupations ? Ne devons-nous pas souhaiter, pour notre tranquillité future, qu’il les reprenne le plus tard possible ? Je vous avertis, moi, que je ferai tous mes efforts pour qu’il ait une convalescence tranquille et paresseuse, et je suis sûre, ajouta-t-elle en se tournant vers moi avec candeur, que vous m’y aiderez de tout votre pouvoir.

Je ne pouvais résister à l’aimable ascendant de Love, et rien ne me semblait difficile quand elle invoquait la délicatesse de mon affection. Je lui rendis grâces de