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LE PRÉCEPTEUR.

Calmez-vous et venez ! Il faut soustraire cette dépouille sacrée aux outrages de la publicité. Le jour est loin de paraître, emportons-la. Nous la déposerons dans le premier couvent. Nous l’ensevelirons nous-mêmes, et nous ne la quitterons que quand nous aurons caché dans le sein de la terre ce secret qui lui fut si cher.

ASTOLPHE.

Oh ! oui, qu’elle l’emporte dans la tombe, ce secret que j’ai voulu violer !

LE PRÉCEPTEUR, à Giglio.

Suivez-nous, puisque vous éprouvez des remords salutaires. Je tâcherai de faire votre paix avec le ciel ; et, si vous voulez faire des révélations sincères, on pourra vous sauver la vie.

GIGLIO.

Je confesserai tout, mais je ne veux pas de la vie, pourvu que j’aie l’absolution.

ASTOLPHE, en délire.

Oui, tu auras l’absolution, et tu seras mon ami, mon compagnon ! Nous ne nous séparerons plus, car nous sommes deux assassins !

(Marc et Giglio emportent le cadavre, l’abbé entraîne Astolphe.)


FIN DE GABRIEL.