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TROISIÈME PARTIE.
Scène PREMIÈRE.
SETTIMIA, BARBE, GABRIELLE, FRÈRE COME.
(Settimia et Barbe travaillent près d’une fenêtre ; Gabrielle brode au métier, près de l’autre fenêtre ; frère Côme va de l’une à l’autre, en se traînant lourdement, et s’arrêtant toujours près de Gabrielle.)
FRÈRE COME, à Gabrielle, à demi-voix.
Eh bien, signora, irez-vous encore à la chasse demain ?
GABRIELLE, de même, d’un ton froid et brusque.
Pourquoi pas, frère Côme, si mon mari le trouve bon ?
FRÈRE COME.
Oh ! vous répondez toujours de manière à couper court à toute conversation !
GABRIELLE.
C’est que je n’aime guère les paroles inutiles.
FRÈRE COME.
Eh bien, vous ne me rebuterez pas si aisément, et je trouverai matière à une réflexion sur votre réponse.
(Gabrielle garde le silence, Côme reprend.)
C’est qu’à la place d’Astolphe je ne vous verrais pas volontiers galoper, sur un cheval ardent, parmi les marais et les broussailles.
(Gabrielle garde toujours le silence, Côme reprend en baissant la voix de plus en plus.)