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voulant dire que des choses certaines, j’ai voulu juger par moi-même, et, ainsi que je vous l’ai dit, j’ai chargé une personne intelligente et sûre de pénétrer, sous un prétexte quelconque, dans l’intérieur des jeunes époux. Ainsi que j’ai déjà eu l’honneur de vous le dire, on a trouvé un local extrêmement modeste, mais bien tenu : les deux jeunes gens ayant un extérieur de décence et même de distinction : la jeune mère au milieu de ses enfans, allaitant elle-même le dernier, et paraissant absorbée par ces soins maternels. Le jeune homme plein de politesse, de bienveillance et de sérénité. Comme la personne envoyée par moi avait pris pour prétexte de demander une adresse, monsieur votre fils est descendu à l’étage au-dessous pour la demander à M. Maréchal, qui est marié avec Mlle Lucie Delaborde, sœur cadette de Mlle Victoire Delaborde : M. Maréchal est monté fort obligeamment avec M. Dupin pour donner cette adresse. M. Maréchal est un officier retraité dont l’extérieur est très favorable. Enfin, le jugement de mon envoyé, auquel vous pouvez avoir confiance entière, est que quels qu’aient pu être les antécédens de la personne, antécédens que j’ignore entièrement, sa vie est actuellement des plus régulières et dénote même une habitude d’ordre et de décence qui n’aurait rien d’affecté. En outre, les deux époux avaient entre eux ce ton d’intimité douce qui suppose la bonne harmonie, et, d’après des renseigemens