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mais mon cœur me dit qu’il faut qu’il soit bien coupable, puisqu’il a cru devoir me faire un mystère de la démarche la plus essentielle de sa vie. C’est ce mystère que vous seul pouvez m’aider à approfondir, parce que vous seul en êtes jusqu’ici le dépositaire, parce que je n’ose confier à aucune personne de ma connaissance à Paris ce que mon fils n’a pas osé dire à sa mère ; puisque j’ose encore moins, pendant qu’il y est, m’y rendre moi-même et quitter une terre que je me plaisais à embellir pour une compagne digne de lui et de moi. Et, cependant, il faut bien que je sache quelle est cette étrange belle-fille qu’il a voulu me donner… Ma tranquillité présente, son bien-être futur en dépendent. Pour que mon cœur se familiarise, s’il le faut, avec toutes les conséquences de sa faute, il est absolument nécessaire que mon esprit l’embrasse dans tous ses détails. Votre estimable collègue, le maire du… arrondissement…… a bien voulu vous offrir communication du dossier qui forme la réunion des pièces produites par les deux époux. Il ne vous refusera pas, monsieur, une copie régulière de toutes ces pièces sans exception ; et j’ose attendre de votre obligeance, j’aurais dû dire de votre sensibilité, que vous voudrez bien la lui demander, soit en votre nom, soit au mien. »

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