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CHAPITRE DIX-SEPTIÈME.

1802. Fragmens de lettres. Les beaux du beau monde. Études musicales. Les Anglais à Paris. Retour du luxe. — Fête du Concordat. La cérémonie à Notre-Dame. Attitude des généraux. — Deschartres à Paris. — Départ pour Charleville. — Réponse à Deschartres. — Déboires de la fonction d’aide-de-camp en temps de paix.


1802.

Maurice retourna à Paris vers la fin de 1801. Il écrivit avec la même exactitude que par le passé. Mais ses lettres ne sont plus les mêmes.

Ce ne sont plus les mêmes épanchemens, la même insouciance, ou, s’il y a insouciance, elle est parfois un peu forcée. Évidemment, la pauvre mère a une rivale ; sa tendre jalousie a fait éclore le mal qu’elle redoutait.

De frimaire an X, jusqu’en floréal de la même année, ses lettres contiennent des appréciations intéressantes sur le monde qu’il voit et qu’il traverse de sa pensée. Je ne sais où prendre, pour en donner ici un extrait. Toutes sont charmantes. Il y dépeint la société parisienne posant devant les Anglais venus à Paris avec Fox. Il raconte la fête du Concordat, et son opinion personnelle est celle du milieu militaire qui l’entoure ; mais