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fectionnement dont témoignent les monuments des autres branches de l’art antique. La tradition seule nous a transmis les grands noms des peintres de la Grèce, et les gracieux restes des fresques romaines n’approchent pas de la science des modernes. Les vases étrusques n’offrent que d’élégants dessins lavés à teinte plate. Ce n’est pas là la peinture.

On peut donc croire que la peinture, comme la musique des anciens, était un art, sinon inférieur dans son inspiration et dans son sentiment, du moins très-borné dans ses moyens d’expansion et de manifestation, relativement à ce qu’ils sont aujourd’hui. La peinture, comme la musique, fut donc créée de nouveau après le moyen âge, et nous avons le droit de les regarder comme des conquêtes du génie moderne.

Alors naquit une branche également nouvelle de la peinture, celle qui s’applique à la céramique. L’industrie du potier se réveilla, chercha