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les différents ruisseaux de la Jordanne s’étaient creusé des gorges et des ravines pleines de végétation et de fraîcheur, j’entrevis le rocher de Flamarande, à environ un kilomètre de distance à vol d’oiseau. Sa base plongeait dans une brume qui témoignait des chutes plus importantes de la Jordanne autour du massif ; le haut du donjon se découpait nettement dans le ciel, et je ne pouvais m’y tromper. S’il y avait par là un sentier praticable, je pouvais être rendu en dix minutes au vieux manoir.