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n’est insignifiant quand on veut s’expliquer tout. Dis-moi tes occupations, tes relations. Si tu faisais des bêtises, — ce que je ne crois pas, — c’est à moi qu’il faudrait les dire. Je t’en garderais le secret et je t’aiderais à sortir d’embarras.

Je compte aller à Paris dans peu de jours. Dès que j’y serai, je t’avertirai et je pense qu’il te sera facile de venir me voir.

Nous te bigeons tous à mort, et nous te regrettons.

TA TANTE.


DCCCXC

À MADAME LEBARBIER DE TINAN[1]


Nohant, 27 février 1873.


Eh bien, chère amie, d’après ce que vous me dites et la joie qu’en ressent votre fille, j’ai lieu, ce me semble, de vous faire compliment de ce mariage et de vous féliciter. Vous savez que ce qui vous touche m’intéresse toujours vivement. Je voudrais surtout vous voir reprendre la santé et savoir celle de notre cher Maurice assurée. Je crains qu’il ne travaille trop. Il assure pourtant qu’il est très fort et jamais

  1. Grand’mère de Maurice-Paul Albert.