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ments à madame votre mère, et croyez-moi, ma chère Blanche, votre bien affectionnée.

G. SAND.


DCCCLXII

À M. SCIPION DU ROURE, À DIVONNE


Nohant, 30 août 1872.


Cher vieux ami,

Votre lettre a couru après moi, qui courais sur la côte normande avec mon fils, ma belle-fille et mes deux petites-filles, Aurore et Gabrielle. Enfin, votre lettre et moi, nous nous sommes rejoints à Nohant, où nous voilà réinstallés. Nous y vivons toujours, sauf les voyages d’affaires à Paris, où nous avons un pied-à-terre, et quelques voyages d’agrément ou de santé de loin en loin. Votre bon souvenir m’est cher et je vous blâme de ne pas me le manifester plus souvent. Il aurait été, il sera toujours bien accueilli. Je suis heureuse de vous savoir heureux ; car c’est l’être autant que possible que d’avoir des enfants et de quoi les bien élever. Les vôtres sont dans l’âge intéressant, les miens dans l’âge raisonnable ; mes petits-enfants dans l’âge charmant. Aurore est ma passion, passion partagée, je l’espère ; car nous vivons beaucoup ensemble et nous nous entendons au mieux. Elle est très