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écrits. Me voilà réemboitée dans ma vie de travail et de tranquillité ; mais mon Plauchemar me manque et il y a un trou dans mon Éden quand sa grosse panse n’est pas là pour le remplir. Dépêche-toi de courir, de chasser, de t’amuser et reviens vite au bercail. Nous te bigeons tous bien fort.

Solange est en Suisse. Je lui ai écrit qu’en dépit de ses injures, tu l’embrassais, par habitude. Juliette[1] m’a annoncé le mariage de Toto : elle en parait grisée, comme elle se grise de tout.

J’ai reçu le livre de Girardin. Il est beaucoup plus dans le vrai que les autres. N’importe, si tu rencontres madame de *** et qu’elle t’empêche de revenir bientôt,… tue-la !

Oh ! la la !


DCCCLXI

À MADEMOISELLE BLANCHE BARRETTA, À PARIS


Nohant, 29 août 1872.


Je regrette beaucoup, ma chère enfant, après toutes les belles espérances que vous m’aviez fait concevoir du bon vouloir de M. Perrin, et surtout après

  1. Madame Edmond Adam.