le bien possible ; nous vous en remercions et vous embrassons tendrement.
DCCCIX
À MADAME MARTINE, À PARIS
J’ai reçu vos deux lettres, chère Martine, et je vous en remercie beaucoup. J’étais très inquiète de vous, des incendies du quartier et de tant de malheurs qu’on nous avait encore exagérés. Grâce à Dieu, le Luxembourg, l’odéon et le Panthéon ne sont pas brûlés, et, grâce à vous, mon petit mobilier est intact. Espérons que c’est fini à présent et que, de longtemps, nous ne reverrons pareille chose. Si vous pouvez, peu à peu, me donner des nouvelles de certaines personnes qui sont peut-être restées à Paris, vous me ferez plaisir : la famille Buloz, la famille Magny, M. Arrault[1], la famille Rafin[2] ; je crains beaucoup pour cette dernière : les journaux disent que leur maison est détruite. Enfin, parlez-moi de ceux que vous rencontrerez ou de