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faire le réveillon et te soustraire au jour de l’an de Paris ; c’est si ennuyeux !

Lina me charge de te dire qu’on t’autorisera à ne pas quitter ta robe de chambre et tes pantoufles. Il n’y a pas de dames, pas d’étrangers. Enfin tu nous rendras bien heureux et il y a longtemps que tu promets.

Je t’embrasse et suis encore plus en colère que toi de ces attaques, mais non démontée, et, si je t’avais là, nous nous remonterions si bien, que tu repartirais de l’autre jambe tout de suite pour un nouveau roman.

Je t’embrasse.

Ton vieux troubadour,
G. SAND.


DCCXIII

À M. BERTON PÈRE, À PARIS


Nohant, décembre 1869.


Cher ami,

Quand, vers la vingtième représentation du Bâtard, Chilly et Duquesnel sont venus me demander de laisser passer, — après le Bâtard, qui fournirait encore, selon eux, vingt-cinq ou trente représentations — une petite ordure (textuel) qui devait avoir au plus dix représentations, j’ai consenti ; j’ai eu tort, j’ai manqué