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départ ni un abandon du pays, ni une séparation de famille, c’est une installation plus légère à porter et à transporter ; car nous avons aussi pour l’année prochaine des projets de voyage. Il me semble que vous faites un peu de même en n’habitant pas le Coudray toute l’année. Espérons que nos loisirs de campagne se rencontreront et que vous ne vous apercevrez guère par conséquent de ce changement.

As-tu reçu signe de vie de Guéroult ? Je t’ai écrit que je l’avais vu et qu’il m’avait promis ce que tu désires. Je n’ai pas répondu à ta lettre de félicitations pour Villemer : je comptais te retrouver ici. Je te remercie donc aujourd’hui et j’embrasse toute ta chère famille. Amitiés d’ici.

G. SAND.


DLIII

À MADAME AUGUSTINE DE BERTHOLDI,
À DECIZE


Nohant, 31 mars 1864.


Ma chère enfant,

Puisque Duvernet t’a dit que je quittais Nohant, il aurait pu te dire aussi, puisque je le lui ai écrit, que je ne le quittais pas d’une manière absolue, mais que je prenais seulement des arrangements pour passer,