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CORRESPONDANCE DE GEORGE SAND

mander de venir dîner, avec lui et madame Arnould, chez moi, vendredi prochain, à six heures. Quand je dis chez moi, c’est une métaphore : je n’ai pas de chez moi à Paris ; mais, pourvu qu’on dîne ensemble, vous me pardonnerez de vous traiter en artiste. C’est un prétexte pour moi, je vous prie de le croire, et je vous prie de vouloir bien en être dupe, et de me dire oui.

GEORGE SAND.

De chez M. de Girardin.


CDI

AU MÊME


Paris,


Je viens de remercier Théophile Gautier de son bon article, et je vous remercie aussi du vôtre, cher monsieur[1]. Je passe par-dessus un scrupule de conscience qui m’a toujours empêchée de remercier la critique. Mais, comme vous comprenez d’où venait ce scrupule, vous comprendrez également pourquoi il disparaît vis-à-vis de vous.

Il y a une sotte fierté dont on est accusé par ceux

  1. Sur Françoise.