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CORRESPONDANCE DE GEORGE SAND


CDLXXXIII

À M. VICTOR BORIE, À PARIS


Nohant, 29 juin 1861.


Monsieur et illustre professeur,

Daignez permettre à un jeune aspirant à la gloire littéraire de vous offrir la dédicace d’un humble essai, bien indigne d’être mis à vos sacrés pieds, et intitulé jadis l’Homme de campagne, aujourd’hui la Famille de Germandre, devant paraître prochainement dans le Journal des Débats.

J’espère, Monsieur et illustre agronome, que vous ne vous opposerez pas à ce que votre nom vénérable soit le passeport de mon faible essai ; veuillez donc agréer l’hommage du profond respect avec lequel j’ai l’honneur d’être

L’AUTEUR D’André.


Mon cher vieux,

Je ris un peu pour m’étourdir : Maurice est parti d’Alger avec le prince et la princesse Clotilde pour Oran, Cadix, Lisbonne. Jusque-là, c’est charmant, c’est délicieux mais, de Lisbonne, il est question d’aller en Amérique ou de revenir avec la princesse, à son choix et selon mon consentement. Tu penses