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CORRESPONDANCE DE GEORGE SAND

pourtant pas là le fond, la philosophie de la science ; mais c’est par là qu’il faut passer, et c’est long, surtout avec la complication qu’y ont fourrée et qu’y fourrent de plus en plus les auteurs.

Dites à ce cher enfant qu’il est né coiffé d’avoir toutes les facilités sous la main, et que, s’il ne travaille pas, je ne lui donnerai pas les échantillons des belles plantes que je mets en double pour lui dans mon fagot. Dites-lui aussi que je suis retournée au Revest et que j’y ai trouvé des amours de fleurs. Dites-lui enfin que Marie perd toujours son chapeau, que Matheron dit toujours : une-t-auberge ; enfin que je l’embrasse de tout mon cœur.

Remerciez Augier et Ponsard, si vous les voyez ; surtout le prince, qui s’occupe aussi de moi avec le cœur que nous lui savons.

Bonsoir, chère et bonne cousine ; toutes mes tendresses au cousin et aux chers enfants.

G. SAND.

Vous savez donc aussi la botanique, vous ? vous savez donc tout ? Exigez que Lucien soit très ferré sur la technologie ; ça l’ennuie, mais c’est indispensable, et pas difficile quand on sait le latin.