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CORRESPONDANCE DE GEORGE SAND

d’ici se joignent à moi pour vous embrasser et vous aimer.

G. SAND.


CDLXVIII

À M. CHARLES DUVERNET, À LA CHÂTRE


Nohant, 14 février 1861.


Je te remercie, mon cher vieux. Tu es le plus aimable des amis, tu t’occupes de mon plaisir et de mon bien-être. Et puis tu me montes la tête avec cette villa, et les collections, et ces personnes si aimables et si intéressantes. J’ai envoyé ta lettre et tes renseignements à Maurice, qui est déjà là-bas s’occupant de mon logement. Je pense qu’il n’aura rien conclu encore.

Je pars demain, regrettant de ne pas vous embrasser tous au passage. Mais il faut que je profite de la présence de mon géologue[1] à Montluçon pour voir les forges et les mines. Cela rentre dans mon état de romancier, sans en avoir l’air[2].

Mille tendresses et amitiés à toi et à tout le cher monde.

G. SAND.
  1. M. Léon Brothier, ingénieur civil.
  2. Elle préparait alors son roman de la Ville noire.