Croyez bien, mademoiselle, que je suis reconnaissante et honorée de votre amitié et que je vous suis sincèrement et fidèlement dévouée.
CDXXXIV
À MAURICE SAND, À PARIS
J’ai commencé ton album fantastique[1] et j’ai reçu tes dernières lithographies. Il me faut savoir un dernier point : c’est si l’éditeur et toi avez adopté un ordre de classement pour les sujets. Dans ce cas, numérote de mémoire tes douze planches et envoie-moi cette liste. Sinon, j’aimerais mieux classer moi-même pour donner de la variété et une espèce de lien. Tu n’as pas répondu à Manceau pour les fac-simile[2] sur lesquels il t’a écrit en te demandant réponse. Peut-être recules-tu devant le temps qu’il juge nécessaire et qui manque chaque jour davantage, à mesure que les pourparlers se prolongent. Moi, j’avoue que je ne vous verrais pas tous deux, sans un peu d’effroi, entreprendre ce pio-