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CORRESPONDANCE DE GEORGE SAND

tant, si fait, il faut que vous voyiez si la fin de ce que j’ai corrigé pour la Presse il y a deux mois, et le commencement de ce que je vous envoie aujourd’hui s’accordent bien.

Je m’étonne de n’avoir pas de vos nouvelles. Où en sommes-nous de nos derniers accords sur le Château des Étoiles ? Je sais bien que tout ce qui dépend de vous à mon égard sera accordé. Mais êtes-vous toujours le maître ?

J’avance beaucoup dans mon travail et je crains de vous arriver trop vite dans ma demande d’argent. Pourtant comment faire ? Il est bien entendu que, si cela ne se peut pas, vous me le direz bientôt et vous n’en annoncerez pas moins un roman de moi, que je vous ferai plus tard, quand vous en aurez besoin.

Bonsoir et bonne santé. Maurice m’a dit que vous faisiez une pantomime. Diable ! monsieur, vous allez sur mes brisées ! j’en ai fait beaucoup autrefois. Mais j’ai été dépassée par d’autres auteurs sur le théâtre de Nohant. Je retiens la vôtre : nous vous la jouerons quand vous viendrez ici.

À vous de cœur.
GEORGE SAND.