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CORRESPONDANCE DE GEORGE SAND

Martin ; or vous savez que je n’ai pu m’arranger avec ce théâtre, parce qu’on m’a refusé d’engager mademoiselle Fernand.

Je regrette d’avoir encore si peu de crédit ; j’espère que je finirai par en avoir un peu plus, et comptez bien que tout ce qui dépendra de moi pour vous être agréable, je le ferai de tout mon cœur.

Bonsoir et à bientôt, mon cher monsieur ; mes enfants vous serrent cordialement la main, et Émile Aucante compte vous écrire bientôt.

Tout à vous.


CCCXXXVI

À SON ALTESSE LE PRINCE NAPOLÉON (JÉRÔME),
À PARIS


Paris, 3 janvier 1852.


Prince,

J’ai regardé comme une si grande preuve d’obligeance et de bonté de cœur la peine que vous avez prise de venir trouver une vieille malade, que je n’aurais pas osé vous prier d’y revenir.

Ma fille me dit que j’ai eu tort de douter de la franche sympathie avec laquelle vous eussiez accepté mon invitation. Croyez bien que ce n’est pas de vous que je douterai jamais, et, pour preuve, je m’enhardis