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CORRESPONDANCE DE GEORGE SAND

quet, que je vais grossir de ma réponse à miss Hays. Je ne me souciais pas de répondre, je l’avoue. Une personne qui avait débuté par des altérations ne me paraissait pas très bien venue à me demander une consécration de la fidélité de sa traduction. Et puis il me semblait que mistress Ashurst, votre amie, ayant traduit aussi quelque chose, je ne devais pas créer à une autre un monopole. Je conclus de votre lettre que mistress Ashurst a renoncé à ce travail et je fais ce que vous me dites. Mais je vous envoie ma lettre à miss Hays, pour que, réflexion faite, vous en agissiez comme vous trouverez bon.

Adieu encore, mon ami et mon frère. Bénissez-moi, j’en vaudrai mieux.

GEORGE.

Mon fils et ses amis vous aiment.


CCCXXVI

À MADAME AUGUSTINE DE BERTHOLDI, À LUNÉVILLE


Nohant, 24 janvier 1851.


Ma chère fille,

J’ai reçu à Paris ta lettre de félicitation. Claudie a réussi, en effet, au delà de toute prévision. Succès de larmes, succès d’argent. Tous les jours, salle comble,