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CORRESPONDANCE DE GEORGE SAND

Pour cela, il faudra nous réunir à Orléans peut-être dans une quinzaine, peut-être plus tôt, pour aviser à tout.

Mille tendresses à tous.

GEORGE.


CCXXXVII

À M. F. GUILLON, À PARIS


Paris, 25 février 1844.


Mon cher monsieur Guillon,

J’attends toujours la réponse du comité berrichon.

Je ne veux pas répondre à vos belles et bonnes lettres, avant d’avoir à vous dire : « Reprenons la dispute pour marcher ensemble » ou bien : « On nous sépare. Gardons chacun notre idéal. »

Je n’ai rien ajouté et rien retranché aux bons renseignements que j’avais donnés de vous. La réponse décidera de notre querelle ; car ou le comité acceptera d’emblée votre éclectisme religieux et politique, ou il repoussera sans appel la tentative de philosophie que je voulais faire avec vous. Comme il s’agit de marcher tous ensemble, je n’insisterai pas contre un refus qui serait motivé sur vos antécédents. Je trouverais le refus injuste, peut-être ; mais je ne pense-