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CORRESPONDANCE DE GEORGE SAND

Adieu, mon cher Jules ; donnez-moi toujours de vos nouvelles. Tout le monde ici vous fait amitié.

Maurice vous embrasse.


XXXVIII

AU MÊME


Nohant, 22 mars 1830.


Je suis fort contente de votre lettre, mon cher enfant. Avant tout, je veux vous dire de venir me voir avant de retourner à Paris. Il faut même vous arranger de manière à passer quelque temps chez nous. Les enfants écrivent assez bien pour que vous leur appliquiez la méthode d’orthographe dont vous m’avez parlé. Ne le voulez-vous pas ? Vous savez le plaisir que vous me ferez en acceptant ma proposition.

Vous convenez de trop bonne grâce de tous vos torts, je ne puis vous gronder bien haut. Mais un défaut qu’on avoue n’est qu’à moitié corrigé. Il faut mettre la main à l’œuvre et s’en débarrasser au plus tôt. Dans votre autre lettre, vous doutiez de ma patience.

Vous ne vous trompez guère. J’en ai une inépuisable pour certaines contrariétés et pour les douleurs physiques ; mais, en ce qui concerne Maurice, je n’en ai pas du tout. Ce serait pourtant bien le cas ou ja-