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CORRESPONDANCE DE GEORGE SAND
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Nous dorer le gâteau.
L’avant-deux n’était pas la chose délicate :
Mais, quand on fut au moulinet,
C’est en vain que le sous-préfet
Cria : « Donnez la patte !… »

6

Quand finit ce supplice,
Chaque dame aussitôt
Demande sa pelisse,
Sa bonne et son falot,
Et toutes en sortant se disaient dans la rue,
En retroussant leur falbala :
« Jamais on ne me reprendra
En pareille cohue. »

7

La semaine suivante
Le punch est préparé,
La maîtresse est brillante,
Le salon est ciré.
Il vint trois invités de chétive encolure.
Dans la ville on disait : « Bravo !
On donne un bal incognito
À la sous-préfecture ! »