les branches était trop petit pour lui. Emmi seul pouvait se glisser partout.
— C’est bien et c’est gentil, dit le bonhomme en redescendant ; mais tu ne pourras pas coucher là longtemps : l’écorce, en grossissant et en se roulant, finira par boucher l’ouverture, et toi, tu ne seras pas toujours mince comme un fétu. Après ça, si tu y tiens, on peut élargir la fente avec une serpe ; je te ferai cet ouvrage-là, si tu le souhaites.
— Oh non ! s’écrira Emmi, tailler dans mon chêne, pour le faire mourir !
— Il ne mourra pas ; un arbre bien taillé dans ses parties malades ne s’en porte que mieux.
— Eh bien, nous verrons plus tard, répondit Emmi.
Ils se souhaitèrent la bonne nuit et se séparèrent.
Comme Emmi se trouva heureux de reprendre possession de son gîte ! Il lui semblait l’avoir quitté depuis un an. Il pensait à l’affreuse nuit qu’il avait passée chez la Catiche et faisait maintenant des réflexions très-justes sur la différence