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est lilas à frange d’or. Enfin, la pyrale rosella, que voici et qui est une des plus simples, a la robe de dessous d’un rose vif teintée de blanc sur les bords. Quel heureux effet produit sa robe de dessous d’un brun clair ! Elle n’a qu’un défaut, c’est d’être un peu grande ; mais voici venir une troupe de véritables mignonnes exquises. Ce sont des tinéines vêtues de brun et semées de diamants, d’autres blanches avec des perles sur de la gaze. Dispunctella a dix gouttes d’or sur sa robe d’argent. Voici de très grands personnages d’une taille relativement imposante : c’est la famille des adélides avec leurs antennes vingt fois plus longues que leur corps, et leur vêtement d’or à reflets rouges ou violets qui rappellent la parure des plus beaux colibris. Et, à présent, voyez ! voyez la foule qui se presse ! il en viendra encore, et toujours ! et vous, vous ne saurez laquelle de ces reines du soir admirer le plus pour la splendeur de son costume et le goût exquis de sa toilette. Les moindres détails du corsage, des antennes et des pattes sont d’une délicatesse inouïe et je ne pense pas que vous ayez jamais