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nous rejoindre à Nantes, où nous emmenons Louise. Là, vous oublierez que vous représentez tous deux les partis extrêmes de la lutte : elle, le passé avec ses erreurs ; toi, le présent avec ses excès. Marie m’a pardonné d’être gentilhomme, Louise te pardonnera d’être sans famille. Le temps est venu où l’on ne vaut que par soi-même ; la Révolution a consacré le principe, c’est à l’amour de sanctifier le fait.

ROXANE, qui l’écoute. C’est bien fort, Henri, ce que tu dis là !… Si au moins Cadio était général !

HENRI. Soyez tranquille, il le deviendra !

FIN



poissy. — typ. arbieu, lejay et cie