Page:Sand - Évenor et Leucippe, Garnier, 1856, tome 3.djvu/83

Cette page a été validée par deux contributeurs.

butin, mais encore les hommes sans abri pour leur sommeil.

Ces dangers furent d’autant plus grands que l’on s’était dispersé sous l’empire d’un sentiment de farouche égoïsme, chacun voulant garder pour lui seul le rare butin des premiers jours. La crainte de manquer, la difficulté de vivre, la misère, en un mot, avait inauguré le règne du mal, plus encore que le sombre enthousiasme et les rêveries fanatiques de Mos.

Cependant, quelques-uns étaient restés