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Aussitôt ces infortunés se mirent à rouler les rochers et à amonceler les terres, et ils bâtirent ainsi un autel monstrueux sur lequel, rassemblant le troupeau qui les avait suivis, ils l’égorgèrent avec leurs épieux, en poussant des cris frénétiques, comme pour couvrir les rugissements et les plaintes de ces bêtes innocentes qui se débattaient dans les affres de la mort.

Quand le sacrifice fut consommé, on attendit en vain l’apparition redoutable.